đŸ‡ș🇾 100% États-Unis !

L'hyperconcentration est-elle un risque ?

Lettre n°46 — Mercredi 27 Mars 2024

Cher Lecteur, ChĂšre Lectrice,

Je suis heureux de te retrouver pour une nouvelle Ă©dition de ma Newsletter pour te parler des États-Unis.

Pierre Sabatier, président de Primeview, t'a préparé un article trÚs complet sur l'hyperconcentration des "Magnificent 7" dans les indices américains.

S'en suit un bel anniversaire et l'arrivée d'une nouvelle section dans mes lettres dédiée aux ETF.

Pour finir, l'analyse de la politique monétaire de la Fed par Valentin, mon émission et le sondage de la semaine.

đŸ‡·đŸ‡Ș Photo de la RĂ©union, vue d’hĂ©licoptĂšre, prise rĂ©cemment par un ami de passage.

Les grandes lignes (15 min de lecture)

🎯 L'hyperconcentration des indices actions peut-elle perdurer ?

đŸ„ł Les Turbos Citi fĂȘtent leurs 20 ans

🏆 L'ETF Ă  dĂ©couvrir : S&P 500 Equal Weight đŸ‡ș🇾 

🔍 La politique monĂ©taire de la Fed

đŸ“ș Point de marchĂ© - Épisode 26

📊 Sondage sur la surperformance des États-Unis dans les annĂ©es Ă  venir.

✅ Vous ĂȘtes 32 000 abonnĂ©s !

... en plus, le taux d'ouverture continue de s'améliorer.

Je suis heureux que ma lettre vous plaise toujours autant.

📼 Pour ceux qui me lisent mais qui ne sont toujours pas abonnĂ©s rendez-vous sur nicolascheron.fr

Les 45 épisodes de ma lettre sont à votre disposition dans la rubrique "Articles" du site.

Le meme Ă  faire tourner

🎯 L'hyperconcentration des indices actions peut-elle perdurer ?

par Pierre Sabatier, président de Primeview

Introduction

Avec l’engouement rĂ©cent gĂ©nĂ©rĂ© autour de l’intelligence artificielle, la sociĂ©tĂ© Nvidia affiche une performance boursiĂšre insolente : +239% en 2023 et dĂ©jĂ  +91,8% depuis le dĂ©but d’annĂ©e (soit une performance annualisĂ©e de +2476% si la tendance se poursuit tout au long de l’annĂ©e 2024 !).

Dans le sillage de cette mĂ©diatisation, l’ensemble des gĂ©ants de la tech amĂ©ricaine ont Ă©galement vu leurs cours de bourse afficher des performances bien supĂ©rieures Ă  l’indice de rĂ©fĂ©rence. Ceci a donc eu une consĂ©quence forte sur la pondĂ©ration des titres du secteur de la technologie dans l’indice phare amĂ©ricain.

💡 En effet, Ă  aujourd’hui, les 5 plus gros titres de l’indice sont tous des titres liĂ©s directement au secteur de la technologie (mĂȘme s’ils ne sont pas forcĂ©ment catĂ©gorisĂ©s comme tels par Standard & Poors) : Microsoft, Apple, Nvidia, Alphabet et Amazon.

Si l’on s’intĂ©resse au top 10, on peut Ă©galement ajouter Meta et Tesla, respectivement 6Ăšme et 10Ăšme plus grosses capitalisations de l’indice. Ces « Magnificent 7 » (nous prĂ©fĂ©rons le terme de « Trust Technophile » tant ces entreprises disposent d’un statut de domination avec des montagnes de cash disponibles) reprĂ©sentent aujourd’hui Ă  elles seules prĂšs de 30% de l’indice S&P500 !

Une telle concentration d’un unique secteur d’activitĂ© n’a jamais Ă©tĂ© observĂ©e par le passĂ© et commence Ă  engendrer de sĂ©rieuses problĂ©matiques comme (1) une nĂ©cessaire repondĂ©ration des indices (rappelons que la composition de l’indice Nasdaq 100 a subi un rééquilibrage spĂ©cial en juillet 2023 car la pondĂ©ration de seulement 5 sociĂ©tĂ©s, Ă  savoir Microsoft, Apple, Nvidia, Amazon et Tesla, reprĂ©sentait Ă  l’époque presque 45% de l’indice !) ou encore (2) une incapacitĂ© de la gestion active Ă  surperformer un benchmark qu’il n’est pas possible de rĂ©pliquer pour des raisons rĂ©glementaires de ratio d’emprise.

Cette hyperconcentration sectorielle des indices amĂ©ricains est-elle justifiĂ©e et peut-elle encore perdurer de maniĂšre durable ? Pour rĂ©pondre Ă  cette question il semble pertinent d’étudier les fondamentaux microĂ©conomiques de ces sociĂ©tĂ©s comparativement au reste de la cĂŽte, ainsi que d’observer si de telles dichotomies ont pu ĂȘtre observĂ©es historiquement sur d’autres marchĂ©s.

Des modÚles économiques avec une rentabilité incontestée

Autant l’annoncer en prĂ©ambule, seule l’ultra concentration de l’indice S&P500 permet aux actions de conserver actuellement une dynamique de croissance des bĂ©nĂ©fices globalement positive. Et il suffit d’observer la derniĂšre saison de publication des rĂ©sultats du T4 2023 pour s’en assurer.

A l’échelle globale du S&P500, les bĂ©nĂ©fices sont attendus en lĂ©gĂšre hausse de l’ordre de +1,8%, mais la toujours bonne tenue de la microĂ©conomie amĂ©ricaine est clairement en trompe l’Ɠil. En effet, si l’on agrĂšge les bĂ©nĂ©fices des Magnificent 7 (Microsoft, Apple, Nvidia, Amazon, Google, Meta et Tesla), leurs bĂ©nĂ©fices sont en hausse de +57,1% au cours dernier trimestre Ă©coulĂ©. Et dans le mĂȘme temps, les bĂ©nĂ©fices de l’ensemble des 493 autre sociĂ©tĂ©s composant l’indice est en chute libre de -8,0% (cf. graphique ci-dessous).

Et la tendance ne semble pas sur le point de s’inverser selon les estimations des analystes pour le premier trimestre 2024, ces derniers attendant de nouveau une forte disparitĂ© entre les rĂ©sultats du S&P500 dans son ensemble (+4,2% attendu) et pour les Magnificent 7 (+34,0% attendu). Encore une fois, si l’on s’attarde sur les 493 autres sociĂ©tĂ©s composant l’indice, ces derniĂšres affichent une croissance nĂ©gative des bĂ©nĂ©fices de l’ordre de -1,1% (cf. graphique ci-aprĂšs).

Cette tendance de surperformance bénéficiaire devrait donc perdurer en 2024 avec des Magnificent 7 affichant une croissance des bénéfices presque 3x supérieure à celle du reste de la cote.

Si ces prĂ©visions restent globalement trop optimistes Ă  nos yeux pour l’indice phare amĂ©ricain au vu des incertitudes qui planent toujours sur l’économie, il n’en reste pas moins que les entreprises du secteur de la technologie disposent d’un levier majeur comparativement aux autres sociĂ©tĂ©s : une rentabilitĂ© historiquement plus Ă©levĂ©e (de l’ordre de 7% Ă  8% de taux de marge nette supplĂ©mentaire) et qui est de plus aujourd’hui sur des niveaux records (plus de 25% !) quand le reste de la cote a vu ses marges nettes baisser depuis le pic atteint en 2022.

ConsĂ©quence de quoi ces entreprises disposent aujourd’hui de montagnes de cash disponible (prĂšs de 500 milliards aujourd’hui pour les Magnificent 7), ce qui leur confĂšre un avantage concurrentiel indiscutable : ĂȘtre en mesure de racheter tout concurrent avant que celui-ci ne devienne trop gros. On peut ainsi citer Meta (anciennement Facebook) qui a rachetĂ© une grande partie des rĂ©seaux sociaux qui auraient pu lui faire de l’ombre (Instagram, WhatsApp, 
), et qui l’ont d’ailleurs remplacĂ© auprĂšs des plus jeunes gĂ©nĂ©rations.

Dans ces conditions particuliĂšres, ces entreprises deviennent donc des Trusts qui dominent outrageusement sans qu’aucune nouvelle rĂ©elle concurrence ne puisse Ă©merger.

Une dichotomie de tendance de marché déjà observée par le passé, notamment dans les années 1990 au Japon

Si l’on se penche sur les performances boursiĂšres des Magnificent 7 au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, le constat est sans appel avec une performance boursiĂšre 6,5x plus Ă©levĂ©e !

Magnificent 7 (Ă©quipondĂ©rĂ©) en bleu et le S&P 500 en gris

Mais de telles divergences n’ont rien d’exceptionnel et ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© observĂ©es par le passĂ©, notamment dans les annĂ©es 1990 au Japon. Suite Ă  la crise financiĂšre du dĂ©but des annĂ©es 90, les marchĂ©s nippons se sont effondrĂ©s mais certaines sociĂ©tĂ©s ont pu largement minimiser ce phĂ©nomĂšne, en l’occurrence les grands groupes japonais qui avaient une exposition forte Ă  l’international comme par exemple Toyota, Canon ou encore Nintendo).

C’est d’ailleurs un autre point fort des Magnificent 7, ces sociĂ©tĂ©s se sont dĂ©veloppĂ©es Ă  l’international de maniĂšre importante et ont pour la plupart (hormis Amazon) plus de la moitiĂ© de leur chiffre d’affaires engrangĂ©e ailleurs qu’aux Etats-Unis.

Chiffre d'affaires par région

Cette tendance peut-elle s’arrĂȘter ?

Ces sociĂ©tĂ©s font face Ă  une problĂ©matique de monopole/Trust, dĂ©jĂ  apparue Ă  de nombreuses reprises dans l’histoire plus ou moins rĂ©cente.

Si l’on retourne au 19Ăšme siĂšcle, l’adoption du Sherman Antitrust Act a eu comme objectif principal de promouvoir la concurrence Ă©conomique en prĂ©venant les pratiques commerciales anticoncurrentielles et les monopoles. Et Theodore Roosevelt a alors mis en Ɠuvre la politique de « Square Deal » visant Ă  Ă©quilibrer les intĂ©rĂȘts des travailleurs, des entreprises et du public et Ă  utiliser le Sherman Antitrust Act pour poursuivre et dĂ©manteler plusieurs trusts et monopoles qui avaient un contrĂŽle excessif sur l'Ă©conomie.

💡 L'une de ses actions les plus cĂ©lĂšbres a Ă©tĂ© la poursuite contre le trust pĂ©trolier de la Standard Oil en 1911, qui a abouti Ă  sa dissolution en plusieurs sociĂ©tĂ©s indĂ©pendantes.

Mais ce cas de figure s’est Ă©galement produit de maniĂšre beaucoup plus rĂ©cente. Et il suffit de se tourner du cĂŽtĂ© de la Chine pour l’observer ! Depuis que PĂ©kin a annulĂ© l’introduction en bourse d’Ant Group en novembre 2020, de nombreux bouleversements dans le secteur technologique chinois ont frappĂ© les grands acteurs comme Alibaba, Tencent, ou encore Didi. Les autoritĂ©s chinoises ont alors entamĂ© une tempĂȘte rĂ©glementaire contre les grandes entreprises technologiques du pays fin 2020, craignant que les principales plateformes Internet du pays ne deviennent trop grandes dĂ©passant ainsi le pouvoir de l’Etat chinois. La consĂ©quence a Ă©tĂ© immĂ©diate et a mis Ă  terre l’un des secteurs les plus dynamiques de la deuxiĂšme Ă©conomie mondiale et ainsi accĂ©lĂ©rĂ© le dĂ©couplage entre les États-Unis et la Chine en termes de performance boursiĂšre.

Conclusion : un statut d’actions assimilable à des obligations offrant un rendement quasi certain avec un risque contenu

Vous l’aurez compris : sans changement de rĂšgles du jeu, il n’y a aucune raison pour que la tendance Ă  la surperformance de ces « Trusts technophiles » disparaisse : il convient ainsi de conserver ce pari en portefeuille qui est in fine celui d’une forte rentabilitĂ© couplĂ©e Ă  une rĂ©silience Ă  toute Ă©preuve, quel que soit l’environnement de marchĂ© grĂące Ă  des montagnes de cash disponibles. Selon nous ces actions ont aujourd’hui un statut quasi similaire Ă  celui d’obligations en termes de risque.

🆕 Voici la 1Ăšre Ă©dition de "L'ETF Ă  dĂ©couvrir". Dans chaque Newsletter, vous retrouverez la prĂ©sentation d'un nouvel ETF que j'analyserai aussi lors de ma revue des marchĂ©s.

🏆 L'ETF Ă  dĂ©couvrir : S&P 500 Equal Weight đŸ‡ș🇾 

Pour cette premiÚre, j'ai décidé de mettre en avant un ETF en lien avec l'article central de cette Newsletter. Cet ETF permet justement d'éviter d'investir sur un indice hyperconcentré.

💡 Le S&P 500 est sĂ»rement l'indice le plus connu du monde : il permet d'investir sur les 500 plus grandes entreprises amĂ©ricaines cotĂ©es en bourse. Plus la capitalisation boursiĂšre d'une sociĂ©tĂ© est importante et plus sont poids l'est aussi dans l'indice : on parle de pondĂ©ration par capitalisation.

Le S&P 500 Equal Weight reprend les mĂȘmes actions que l'indice S&P 500 "classique" mais pondĂšre chaque sociĂ©tĂ© de la mĂȘme maniĂšre. Toutes les entreprises ont donc le mĂȘme poids dans l'indice, peu importe leur valorisation.

Xtrackers S&P 500 Equal Weight - IE00BLNMYC90

  • Encours : 5 860 M$

  • Émetteur : DWS (Xtrackers)

  • AnnĂ©e de crĂ©ation : 2014

  • RĂ©plication : Physique

  • Dividendes : CapitalisĂ©s

  • Frais de gestion : 0,20%

  • Performances (en $): 2023 = +13,32% / 2022 = -11,93% / 2021 = +28,90%

👍 Cet ETF est disponible chez Trade Republic.

Collaboration commerciale

🔍 Fed trop dovish ou marchĂ© trop hawkish ?

par Valentin Aufrand

💡 DĂ©finitions :

  • Dovish (Fed) = rhĂ©torique/attentes accommodantes

  • Hawkish (Fed) = rhĂ©torique/attentes restrictives

La Fed n’a pas changĂ© ses anticipations de taux la semaine derniĂšre, Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale des spĂ©culateurs. Le FOMC (ComitĂ© de la Fed) a continuĂ© d’anticiper trois baisses des taux de 25 points de base cette annĂ©e, alors que les opĂ©rateurs de marchĂ© s’attendaient Ă  ce que le FOMC ne prĂ©voit plus que deux baisses des taux en raison des rĂ©cents chiffres sur l’inflation.

Pour rappel, l’IPC (indice des prix Ă  la consommation) sous-jacent est ressorti en hausse de 0,4% en janvier et fĂ©vrier alors que le consensus s’attendait Ă  0,3%. Cette accĂ©lĂ©ration des prix a fait bondir l’inflation sous-jacente Ă  4,3% sur un rythme annualisĂ© au cours des trois derniers mois, son plus haut niveau depuis le printemps 2023.

Source : Investing.com

Il est fort probable qu’une grande partie de l’augmentation plus forte que prĂ©vu des prix en janvier et fĂ©vrier s’explique par un manque de calibrage de la saisonnalitĂ©, car la pandĂ©mie a affectĂ© les ajustements. C’est ce que Jerome Powell a confirmĂ© lors de sa confĂ©rence de presse mercredi.

Les chiffres sur l’inflation de mars et avril seront donc clĂ©s. Si la dĂ©sinflation de 2023 ne reprend pas au printemps, le scĂ©nario d’une inflation plus « collante Â» que ce que prĂ©voit actuellement la Fed (et les opĂ©rateurs) aurait des rĂ©percussions importantes sur les marchĂ©s. Le marchĂ© devra pricer des taux Ă©levĂ©s plus longtemps (voire des nouvelles hausses des taux), ce qui impacterait en thĂ©orie les actifs risquĂ©s, en particulier les actifs Ă  « duration longue ».

🔍 Bien qu’une respiration soit fort probable aprĂšs un rallye haussier aussi important depuis fin octobre, une correction de plus de 10% me semble relativement peu probable si la dĂ©sinflation reprend au printemps.

Selon la rĂšgle de Taylor, qui n’est qu’un simple guide dans la politique monĂ©taire, les taux de la Fed pourraient ĂȘtre 75 points de base plus bas en ce moment. Cela laisse Ă  penser que la politique monĂ©taire reste restrictive et que les marchĂ©s avaient des attentes de la Fed trop hawkish mercredi dernier.

Les avis divergent, mais le principal risque « macro Â» semble pour le moment ĂȘtre une dĂ©gradation significative de l’emploi (plutĂŽt qu’une seconde vague d’inflation), ce que la Fed souhaite empĂȘcher. En effet, la politique monĂ©taire se diffusant de plus en plus dans l’économie avec des taux Ă©levĂ©s, la consommation amĂ©ricaine faiblit et menace de plus en plus le marchĂ© de l’emploi. Les prochains rapports sur l’emploi seront importants Ă©tant donnĂ© que le taux de chĂŽmage est remontĂ© Ă  3,9%. Au-delĂ  de 4%, les craintes d’un hard-landing se renforceraient, ce qui provoquerait un repricing Ă  la baisse des actifs risquĂ©s.

🐩 Retrouve Valentin Aufrand sur Twitter @ValentinAufrand.

đŸ“ș Point de marchĂ©

⏱ Des marchĂ©s boostĂ©s Ă  la dette
🚀 Nouveaux records en pagaille
đŸ’„ Stop ou encore sur le pĂ©trole ?
🚹 Analyses de Big, mid & smallcaps

Programme de cette émission (actions analysées)

📊 Le sondage de la semaine : La surperformance des États-Unis va-t-elle continuer ?

Chaque semaine, sur mon compte Twitter, je te propose de participer Ă  des sondages.

Voici les résultats de celui de la semaine derniÚre.

N'hésite pas à participer au sondage de la semaine prochaine et à le partager autour de toi pour avoir l'échantillon le plus large possible.

Résultats du sondage sur Twitter puis sur LinkedIn

Vous avez été trÚs nombreux à participer à ce sondage qui a rassemblé plus de 7000 votes et 100 commentaires, merci à tous.

Vous ĂȘtes donc une large majoritĂ© Ă  penser que les États-Unis vont continuer Ă  surperformer le reste du monde dans les 10 prochaines annĂ©es. Selon vous, la domination Ă©conomique et technologique amĂ©ricaine n'est pas prĂȘte d'ĂȘtre terminĂ©e. Je ne le crois pas non plus.

En revanche, le marché américain est sur des valorisations supérieures aux moyennes historiques, ce qui peut présager une performance potentiellement moins élevée dans les années à venir (à moins que l'intelligence artificielle change la donne).

Aussi, un réveil des marchés émergents, comme au début des années 2000 n'est pas à exclure.

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Produits Ă  effet de levier prĂ©sentant un risque de perte en capital en cours de vie et Ă  l’échĂ©ance

C’est la partie “Soyons des adultes”. Avertissements sur les risques.

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Bank Vontobel Europe AG rĂ©munĂšre financiĂšrement Nicolas Cheron pour la mention publicitaire de ses produits, toutefois elle ne participe Ă  aucun moment Ă  la sĂ©lection d’un produit spĂ©cifique.

Produits Ă  effet de levier prĂ©sentant un risque de perte en capital en cours de vie et Ă  l’échĂ©ance

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