Lettre n°78 — Mercredi 25 Juin
Cher lecteur, chère lectrice,
Je suis heureux de te retrouver pour une nouvelle édition de ma newsletter, avec un échange exceptionnel : j’ai eu la chance d'interviewer Nicolas Hieronimus, Directeur Général de L’Oréal. Entre leadership, convictions et vision long terme, il nous a dévoilé ce qui guide aujourd’hui l’un des plus grands groupes du CAC 40.
En deuxième partie, focus sur la métamorphose d’Uber avec Youssef Harrabi. Nous analyserons ensuite, avec Valentin Aufrand, les risques macros qui planent sur l’économie américaine avant de conclure par le sondage de la semaine.

Vue du Mont Blanc depuis le Jura
Les grandes lignes (15 min de lecture)
📺 Interview de Nicolas Hieronimus, Directeur Général de L'Oréal
🚕 Uber, du chaos à la maîtrise : la mue silencieuse d’un colosse de la mobilité
🔍 USA : L’économie sera extrêmement vulnérable aux chocs
📊 Sondage : Quelle classe d'actifs choisir pour les 20 prochaines années ?

🎙️ Interview d'un patron du CAC 40
Cette semaine, j’ai eu l’immense privilège d’échanger avec Nicolas Hieronimus, Directeur Général de L’Oréal.
Un moment unique pour découvrir l’homme derrière la troisième capitalisation du CAC 40.
Il nous a partagé :
Sa plus grande fierté professionnelle.
Les nouvelles acquisitions du groupe.
Son partenariat avec Nvidia et sa vision de l'IA.
Les leçons qu’il a tirées après 38 ans chez L’Oréal.
Son regard sur les marchés et la guerre commerciale.
Un grand merci à toute l'équipe L'Oréal ainsi qu'à l'agence Sharewoods d'avoir rendu tout ceci possible.
👉 Pour découvrir l'interview en exclusivité, cliquez ici :
🚕 Uber, du chaos à la maîtrise : la mue silencieuse d’un colosse de la mobilité
par Youssef Harrabi de l'équipe Masterbourse.
On connaît tous Uber.
Une appli sur laquelle on commande un chauffeur ou une pizza. Mais derrière cette image grand public, peu d’investisseurs réalisent à quel point l’entreprise a changé.
Uber, c’est une des rares licornes de la tech à avoir traversé sa révolution silencieuse. Une révolution qui pourrait en faire l’un des modèles économiques les plus rentables de la décennie.
Et surtout, une véritable opportunité d’investissement encore sous-estimée.
Le point de départ : un business mythique… mais déficitaire
L’histoire d’Uber commence dans le tumulte. Des levées de fonds colossales, une croissance effrénée, un management agressif… Et des pertes abyssales.
Pendant des années, l’entreprise a été le symbole d’un capitalisme prêt à tout brûler pour conquérir le monde.
💡 À son apogée, Uber perdait près de 9 milliards de dollars par an.
L’entreprise était fascinante à suivre. Et pour cause : Uber a défrayé la chronique. Sa croissance faisait la une, son fondateur clivait, ses levées de fonds impressionnaient.
Mais derrière les projecteurs, Uber accumulait les pertes, sans cap clair vers la rentabilité.

Un changement de dimension
Uber, aujourd’hui, ce n’est plus une start-up dévoreuse de cash. C’est une plateforme mondiale, rentable, avec une marge qui progresse trimestre après trimestre.
Elle connecte plus de 170 millions d’utilisateurs actifs dans plus de 70 pays. Et opère désormais dans quatre grands métiers :
Les VTC (Uber Mobility), qui représentent encore 47 % du chiffre d’affaires
La livraison (Uber Eats, mais aussi courses, pharmacie…), environ 32 %
Le fret B2B (Uber Freight), 12 %
Et une pépite en devenir : la publicité géolocalisée, en forte croissance
Ce qui frappe, c’est la capacité d’Uber à dupliquer son modèle gagnant sur de nouveaux terrains, en capitalisant sur une seule plateforme technologique. Ce n’est pas juste de la diversification, c’est une extension logique de son architecture.
La force d’un modèle basé sur l’effet réseau
Ce modèle-là, on l’adore. Parce qu’il crée des avantages concurrentiels puissants et durables.
D’abord, l’effet réseau : plus il y a d’utilisateurs, plus il y a d’offres. Et plus il y a d’offres, plus le service est fluide. Un cercle vertueux qui renforce la position de leader, ville après ville, pays après pays.
Ensuite, les économies d’échelle : une seule plateforme technologique sert des millions d’interactions. Chaque course ou livraison supplémentaire améliore la rentabilité.
Et enfin, la récurrence des usages : Uber s’intègre aux habitudes quotidiennes, au point d’être devenu un réflexe dans certaines régions. Ce n’est pas un achat ponctuel. C’est un comportement récurrent.
Le chiffre qui change tout : +7 milliards de free cash flow
Ce qui rend l’affaire passionnante, c’est que ces atouts se traduisent enfin dans les chiffres.
L’activité VTC a généré 4,5 Md$ d’EBITDA en 2024
La livraison est passée dans le vert avec 1,2 Md$
Le free cash flow consolidé a bondi à 7 Md$
Longtemps, on s’est dit : “Un jour, peut-être… Uber deviendra rentable.”
Mais on ne savait ni quand, ni comment. Aujourd’hui, cette inflexion est là. Visible. Chiffrée. Durable. Et surtout, elle marque un vrai changement de culture interne. Le management privilégie désormais la discipline à la croissance à tout prix.
🔍 La marge du groupe, aujourd’hui autour de 4 % des réservations brutes, pourrait grimper à 7 % d’ici quelques années .
Le potentiel de levier opérationnel est immense.

Une pépite cachée : Uber Ads
Si vous cherchez le levier de rentabilité le plus prometteur chez Uber, ce n’est ni le VTC ni les pizzas. C’est… la pub.
Depuis peu, Uber affiche des publicités ultra ciblées dans ses applis. Quand vous attendez un chauffeur ou que vous commandez un plat, une offre s’insère discrètement.
C’est natif, contextuel, géolocalisé. Et surtout, extrêmement rentable.
💡 En 2024, cette activité a déjà franchi le milliard de chiffre d’affaires annualisé, avec une croissance de +75 %.Et les marges estimées frôlent les 80 à 90 %.
Un business hautement scalable qui ne demande aucun chauffeur, aucune livraison, aucun coût logistique.

Et demain ? Trois moteurs de croissance
Uber évolue sur trois marchés gigantesques :
La mobilité urbaine, estimée à 1 000 Md$ d’ici 2030
La livraison à domicile, elle aussi sur une trajectoire à 1 000 Md$
La publicité géolocalisée, encore naissante mais promise à des dizaines de milliards
Dans chacun de ces marchés, Uber a une place unique. Et surtout, une capacité rare à monétiser ses usages récurrents. C’est cette dimension quotidienne, banale, mais massive qui fait toute la puissance de son modèle.
Sur chacun de ces marchés, Uber est déjà dans le top 2 mondial. Et pourtant, sa part reste encore marginale par rapport au potentiel adressable.
🔍 Exemple : même dans ses meilleures villes, Uber représente moins de 1 % des trajets urbains aujourd’hui.
Quelques points de vigilance
Même si la trajectoire d’Uber paraît solide, deux risques bien connus méritent d’être rappelés.
Le premier, celui du statut des chauffeurs, est présent depuis le jour 1. Mais plus le marché s’est structuré, plus ce risque nous paraît s’éloigner. Il est aujourd’hui beaucoup plus difficile de remettre à plat un modèle qui concerne des millions de chauffeurs à travers le monde que lors des premières années. Ceci étant dit, le risque n’est pas nul : aux États-Unis comme en Europe, plusieurs procédures visent encore à requalifier les chauffeurs indépendants en salariés. Une telle requalification aurait pour effet d’alourdir les charges sociales, de rigidifier le modèle et de réduire l’offre de conducteurs.
Deuxième point : Uber reste exposé à des contentieux fiscaux. Le plus important concerne une demande de redressement de 1,6 milliard de dollars au Royaume-Uni liée à la TVA. D’autres litiges sont en cours au Brésil.
Mais le risque qui semble aujourd’hui peser le plus dans l’esprit des investisseurs et qui pourrait expliquer en partie la décote du titre concerne les voitures autonomes. Certains redoutent que leur montée en puissance finisse par rendre Uber obsolète. Cette crainte nous semble exagérée.
L’entreprise le rappelle régulièrement : elle collabore déjà avec 14 acteurs du secteur, en mobilité comme en livraison. Surtout, nous pensons que le cœur du sujet n’est pas la technologie elle-même, mais la capacité à distribuer ces véhicules à grande échelle, rapidement et efficacement. Et sur ce point, Uber dispose d’un atout majeur : ses 170 millions d’utilisateurs actifs, sa plateforme logistique, son réseau mondial. Les fabricants de voitures autonomes auront probablement plus intérêt à s’interfacer avec Uber qu’à développer de zéro leur propre base de clients.
💡 Les progrès observés en Californie avec Waymo sont intéressants, mais le reste du monde ne ressemble pas à Sacramento, ni en termes de législation ni d’infrastructure. Il ne faut pas oublier que plus de la moitié des courses Uber sont effectuées dans des pays où un déploiement de masse des AV est très improbable à court ou moyen terme. Et dans le segment delivery, qui représente aujourd’hui près de la moitié des volumes, la technologie est encore loin d’être prête à remplacer les livreurs.
En résumé
Chez MasterBourse, on a longtemps suivi Uber de loin. Comme beaucoup, on connaissait l’histoire explosive, les débuts chaotiques, les polémiques autour du fondateur.
Mais depuis deux ans, le virage opéré par un nouveau management plus discipliné a tout changé. Uber est passé au chapitre 2 de son histoire : une croissance toujours forte, mais désormais rentable.
Ce n’est plus une promesse, c’est une réalité. Et c’est précisément ce basculement rare qui nous a convaincus d’investir. Parce que cette fois, l’histoire ne fait que commencer.
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Message de Nicolas :
Pour avoir accès à toutes les données financières de la société Uber, je vous recommande d'aller sur le site de mon partenaire commercial Zonebourse.
Vous y trouverez tous les ratios de valorisations nécessaires pour vous faire votre propre avis sur la valeur : PER, Résultat net, Marge...
Des informations essentielles pour tout bon stock-picker.
Voici le lien pour aller directement sur la fiche d'Uber :
Petit tips : Téléchargez le "Rapport PDF" (bouton en haut à droite) pour avoir une fiche récapitulative à portée de main.
🔍 USA : L’économie sera extrêmement vulnérable aux chocs
par Valentin Aufrand
L'économie américaine a nettement ralenti depuis l'année dernière. Bien que la croissance du PIB ne le reflète pas nécessairement, le marché de l'emploi, qui est à mon avis un bien meilleur baromètre de la santé économique, montre que l'économie américaine est désormais vulnérable à un choc exogène. En même temps, après quelques années de « refroidissement » (« cooling »), il est logique que la température du marché de l'emploi devienne froide.
Pour moi, le rapport le plus illustratif de la santé du marché de l'emploi est actuellement le rapport JOLTS. Si le taux de licenciement reste faible, inférieur à son niveau d'avant la crise, les taux d'embauche et de démission sont également inférieurs à leur niveau moyen d'avant la crise, et ce depuis plus d'un an. Concrètement, les entreprises américaines embauchent très peu et licencient très peu (probablement parce qu'elles ont été traumatisées par la pénurie de main-d'œuvre en 2021 et 2022), et les employés ne prennent pas le risque de démissionner.

Source : Valentin Aufrand
Le fait que le taux d'embauche soit si faible (à son niveau le plus bas depuis 2013, lorsque le taux de chômage était de 7-8 %) suggère que le taux de chômage sera extrêmement sensible aux licenciements. Le moindre choc sur la demande, tel que des droits de douane élevés ou une flambée des prix de l'énergie, augmente donc considérablement le risque d'une hausse du taux de chômage aux États-Unis. La bonne nouvelle est que pour le moment, je ne constate pas la consommation diminuer/ralentir, malgré les droits de douane « réciproques » en place depuis plus de deux mois.
Une série de données qui a retenu mon attention ces dernières semaines est celle des renouvellements d'allocations de chômage. Après une longue période de stabilisation depuis le mois d'août, le nombre de demandeurs d'emploi a repris une tendance à la hausse depuis le début du mois de mai. Il reste à un niveau historiquement faible, mais est désormais au plus haut depuis fin 2021, à environ 1,9 million.

Source : Fed St Louis
Plus ce nombre augmente, plus la probabilité d'une hausse du chômage et d'une récession (et donc d'une correction marquée des actifs risqués sans réaction rapide et forte des autorités monétaires et/ou budgétaires) augmente.
Selon mes calculs, il faudrait que les inscriptions aux allocations de chômage augmentent pendant plusieurs mois jusqu'à 2,3 millions ou plus pour que le risque de récession devienne très important.
🐦 Retrouve Valentin Aufrand sur Twitter @ValentinAufrand.
📊 Le sondage de la semaine : Quelle classe d'actifs choisir pour les 20 prochaines années ?
Chaque semaine, sur mes réseaux je te propose de participer à des sondages.
Voici les résultats de celui de la semaine dernière.
N'hésite pas à participer au sondage de la semaine prochaine et à le partager autour de toi pour avoir l'échantillon le plus large possible.
Résultats du sondage sur Twitter puis sur Linkedin.


Sans surprise, vous êtes une majorité à avoir choisi les actions.
C’est une classe d’actifs qui a fait ses preuves, qui permet d’investir de façon passive, et qui reste la plus performante (historiquement) sur le très long terme.
Ce qui m’a davantage étonné : le poids important donné au Bitcoin.
C’est une classe d’actifs jeune, certes prometteuse, mais aussi très volatile. La vraie question est : serait-on capable de le conserver comme seule d'actifs pendant 20 ans, y compris après une baisse de -80 % ?
Je doute que le résultat serait identique si nous étions à nouveau en bear-market.
Autre surprise : le faible score de l’immobilier.
C’est pourtant un pilier du patrimoine en France, souvent renforcé par le levier du crédit, et qui pousse naturellement à l’investissement long terme.
Quoi qu’il en soit, vous connaissez mon avis :
Un bon investisseur diversifie.
Le mieux, ce n’est pas de choisir, c’est d’avoir le meilleur de chaque classe d’actifs.
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Produits à effet de levier présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l’échéance

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Risque de désactivation (Turbo) : Si le cours du sous-jacent atteint la barrière désactivante, le turbo en question sera automatiquement désactivé. Pour les Turbos à maturité et les Turbos infinis BEST, la perte en capital est alors totale. Pour les Turbos illimités, le produit est désactivé et la perte en capital peut aller d’une perte partielle à une perte totale du capital investi. Plus la barrière désactivante/prix d’exercice est proche du cours actuel du sous-jacent, plus le prix du produit est réduit et l’effet de levier important, et plus le risque de désactivation est élevé et inversement.
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Risque de spread : le spread appliqué au prix des produits est susceptible d’évoluer au cours du temps.
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