Lettre n°79 — Mercredi 9 Juillet
Cher lecteur, chère lectrice,
Je suis heureux de te retrouver pour une nouvelle édition de ma newsletter, avec un sujet brûlant : et si les cycles de Bitcoin étaient en train de disparaître ?
Laurent Pignot, analyste crypto, a mené une enquête approfondie sur l’évolution du marché et le rôle de plus en plus marginal du halving dans les dynamiques de prix. ETF, institutions, réserves d’État : le bitcoin entre peut être dans une nouvelle ère plus mature, plus régulée, mais aussi moins prévisible.
Tu retrouveras ensuite l'une de mes conférences à Surfin Bitcoin avec de grands enseignements qui restent plus valables que jamais en cette période.
Je te recommanderai ensuite un livre particulièrement intéressant pour creuser l'enjeu que représente les cryptos vis à vis des États et nous terminerons ensuite cette newsletter sur le sondage de la semaine.

"Douce France"
Les grandes lignes (18 min de lecture)
🟠 Bitcoin : la fin des cycles ?
🎙️ Surfin Bitcoin : Trader ou investir, il faut choisir !
📕 Le livre à découvrir : Bitcoin / Cryptos, l'enjeu du siècle
📊 Sondage : Préférez vous les dividendes ou rachats d'actions ?

🟠 La fin des cycles ? Bitcoin face à la rupture de son horloge historique
Par Laurent Pignot
Pendant plus de dix ans, le marché des cryptomonnaies a semblé danser au rythme précis d’une horloge interne : celle du halving de Bitcoin, cet événement mécanique qui divise par deux la récompense accordée aux mineurs tous les quatre ans. À chaque halving, une même partition semblait rejouée — réduction de l’offre, flambée des prix, euphorie, puis effondrement. Un scénario quasi cyclique, suivi de près par les initiés.
💡 Remarque : Le halving de Bitcoin, c’est un événement clé qui revient tous les quatre ans environ (tous les 210 000 blocs précisément sur la blockchain Bitcoin), et qui joue un rôle central dans la dynamique du marché.
Concrètement, il s’agit d’une division par deux de la récompense accordée aux mineurs pour chaque bloc validé sur le réseau. Ces mineurs, qui sécurisent et valident les transactions, reçoivent donc deux fois moins de bitcoins après chaque halving. Par exemple, en avril 2024, la récompense est passée de 6,25 à 3,125 BTC par bloc.
Cela signifie que le nombre de nouveaux bitcoins mis en circulation chaque jour diminue fortement, rendant l’actif plus rare. Or, dans un marché où la demande reste stable ou augmente, cette raréfaction peut exercer une pression haussière sur les prix. Historiquement, les trois précédents halving (2012, 2016, 2020) ont été suivis d’un bullrun dans l’année ou les mois suivants. C’est un mécanisme inscrit dans le code même de Bitcoin, qui limite son offre totale à 21 millions d’unités, et qui en fait un actif monétaire programmé pour devenir de plus en plus rare — un peu comme un or numérique.
Mais l’écosystème évolue. L’arrivée des ETF Bitcoin, la montée en puissance des institutionnels, l’influence croissante des banques centrales : autant de signaux qui brouillent aujourd’hui cette mécanique bien huilée. Le marché crypto est-il en train de changer de nature ? Le cycle classique est-il en voie d’obsolescence ?
Un passé rythmé comme du papier à musique
Depuis le premier halving en 2012, chaque cycle crypto a semblé suivre un canevas presque prévisible : un point bas, suivi d’un rallye post-halving, d’un pic euphorique, puis d’un crash généralisé. La durée moyenne ? Environ 35 mois entre un creux et un sommet.
2012 — La première étincelle
Le 28 novembre 2012, le tout premier halving fait passer la récompense des mineurs de 50 à 25 BTC par bloc. À cette époque, le bitcoin oscille autour de 12 $. Mais à peine un an plus tard, il explose à 1 100 $, soit une multiplication par 90. C’est le tout premier bullrun “grand public” de l’histoire du BTC, et la première démonstration concrète du pouvoir du halving sur l’offre… et la psychologie du marché.
2016 — Le cycle médiatique
Le 9 juillet 2016, le second halving abaisse la récompense à 12,5 BTC. Le cours du bitcoin gravite alors autour de 650 $. Dans l’année qui suit, c’est l’embrasement total : +2 500 % de hausse, avec un sommet à 20 000 $ en décembre 2017. Ce bullrun installe le bitcoin dans les radars des grands médias et attire, en fin de cycle, les premiers investisseurs institutionnels. L’écosystème s’élargit, les ICO pullulent, les régulateurs commencent à s’intéresser au phénomène. C’est l’entrée dans l’ère du crypto grand public.
2020 — COVID, liquidités et explosion historique
Le 11 mai 2020, en pleine pandémie, survient le troisième halving. Le BTC vaut alors environ 8 500 $. S’ouvre alors le plus grand rallye haussier de l’histoire du bitcoin en valeur absolue : près de 69 000 $ atteints fin 2021, soit un gain de +700 % en 18 mois. Mais cette fois-ci, la dynamique ne repose pas uniquement sur la réduction de l’offre. Elle est dopée par une adoption institutionnelle sans précédent : Tesla, MicroStrategy, PayPal… autant de noms qui valident le BTC comme actif crédible. L’accès aux cryptos se démocratise, la demande explose, et l’actif devient incontournable.
2024 — Une anomalie haussière historique
Le 20 avril 2024, le quatrième halving abaisse la récompense à 3,125 BTC par bloc. Fait inédit : le Bitcoin valait déjà environ 65 000 $ à cette date — un niveau proche de son record historique, atteint avant même le halving. C’est une première dans l’histoire du protocole. En cause : un cycle baissier 2022–2023 écourté, une anticipation accrue du halving, mais surtout l’irruption des ETF Bitcoin spot et des achats institutionnels massifs (on y revient un peu plus bas).
À chaque fois, la même dynamique : le halving réduit l’émission quotidienne de nouveaux bitcoins (offre), alors que la demande, elle, continue d’augmenter. Une rareté numérique qui alimente mécaniquement la hausse… jusqu’à l’essoufflement.
Le graphique ci-dessous compile les performances du bitcoin à partir de chaque jour de chaque halving day depuis sa création. Résultat : une hausse systématique, mais de moins en moins affolante…

Performances du bitcoin à chaque début de halving - Glassnode
Mais voilà : l’efficacité marginale du halving diminue.
En 2020, lors de l’avant-dernier halving, le nombre de bitcoins créés chaque jour est passé de 900 à 450 et à 225 en 2024 (dernier halving). Une baisse significative… mais qui représente un choc beaucoup moins fort qu’aux débuts du réseau. Plus l’émission approche de son plafond — 21 millions de BTC — plus l’impact des futurs halvings devient limité. Il y a actuellement 19,8 millions de BTC en circulation, et le cap des 21 millions est prévu pour 2140.
Ce phénomène est structurel : le halving agit sur une base de plus en plus petite. La rareté programmée, qui a longtemps été un carburant puissant pour les hausses, pèse donc mécaniquement moins sur le marché. Et les investisseurs en sont conscients.
Des cycles remplacés par des flux ?
En parallèle, de nouveaux acteurs ont changé la donne. L’arrivée d’ETF régulés — au Canada, en Europe, puis aux États-Unis en 2024 — a ouvert les vannes à des flux massifs en provenance d’investisseurs traditionnels. Ces flux, bien plus imprévisibles et réactifs à la macroéconomie que les effets mécaniques du halving, pourraient à terme redessiner entièrement les dynamiques de marché.
Les ETF spot, notamment aux USA, captent désormais des dizaines de milliers de BTC par mois.
Les fonds de pension, banques privées et compagnies d’assurance entrent dans le jeu.
Le bitcoin devient un actif corrélé aux taux d’intérêt et aux politiques monétaires.
Pour preuve, l’IBIT de BlackRock est devenu l’ETF le plus rapide de l’histoire à franchir les 70 milliards de dollars d’actifs sous gestion, en seulement 341 jours. Ce record tous ETF confondus confirme l’appétit des investisseurs institutionnels pour le bitcoin. Avec 76 milliards de dollars en poche, l’IBIT distance largement les autres ETF spot BTC, qui totalisent en moyenne 50 milliards.

Eric Balchunas, Analyste pour BloombergX
Les ETF Bitcoin Spot aux États-Unis affichent un encours cumulé de plus de 136 milliards de dollars, soit 6,3% de l’ensemble des BTC en circulation.

Flux dans les ETF Bitcoin Spot - SoSo Value
Cette financiarisation profonde du bitcoin le rend plus sensible aux décisions des banques centrales qu’à sa propre logique interne. Autrement dit, le halving — autrefois moteur principal du prix — devient un simple événement parmi d’autres dans une matrice de plus en plus complexe : macroéconomie, géopolitique, adoption institutionnelle, réglementation, innovations financières.
🔍 Les modèles historiques qui projetaient les cycles à l’aide de courbes logarithmiques, de fractales ou de “stock-to-flow” semblent désormais dépassés. Le bitcoin entre dans une nouvelle phase de maturité, où la rareté seule ne suffit plus à expliquer les mouvements de prix.
Par ailleurs, le bitcoin est aussi devenu un actif de bilan, une ligne sérieuse dans les colonnes “trésorerie” des entreprises et, de plus en plus, des institutions publiques. Ce changement de paradigme marque peut-être le tournant le plus significatif depuis la création de la cryptomonnaie : celui de son adoption par le monde réel, celui des multinationales, des fonds de pension… et des États.
La figure emblématique de cette tendance, c’est MicroStrategy. Depuis 2020, la société américaine s’est transformée en véhicule d’investissement Bitcoin, réorientant sa stratégie financière autour d’un seul actif : le BTC. Elle affiche fièrement plus de 597 000 bitcoins en réserve, acquis au fil des années à travers des centaines de millions de dollars de financement.
Mais l’exemple de MicroStrategy n’est plus isolé. Des sociétés cotées du secteur crypto — Marathon Digital, Riot Blockchain, et d’autres — stockent chacune plusieurs dizaines de milliers de BTC. Et elles ne sont pas seules : selon l’indice Bitwise Bitcoin Treasuries, plus de 70 entreprises publiques à travers le monde détenaient du Bitcoin dans leurs coffres début 2025.
En clair : une portion significative de l’offre disponible est désormais “gelée” par des acteurs à long terme, retirant du marché actif des centaines de milliers de BTC.

Les sociétés qui possèdent le plus de bitcoins - BitcoinTreasuries.net
Cette vague d’adoption ne s’arrête pas au secteur privé. Depuis qu’El Salvador a fait du bitcoin une monnaie légale en 2021, d’autres pays observent, expérimentent… ou minent. En 2025, le Bhoutan officialise son activité de minage, tandis que certains députés ou ministres dans divers pays proposent de stocker du BTC dans les réserves nationales.
💡 Le signal le plus fort vient des États-Unis, où un ordre exécutif signé en 2025 vise à constituer une réserve stratégique nationale en bitcoin, en utilisant notamment des BTC saisis par la justice. Une initiative qui place bitcoin aux côtés du pétrole ou de l’or dans les réflexions géostratégiques américaines. En parallèle, le cadre réglementaire évolue. En mars 2025, les autorités américaines ont clarifié la légalité pour les banques de proposer des services de garde et de trading de crypto-actifs. Une avancée majeure : les banques peuvent désormais offrir du BTC directement à leurs clients, dans un environnement régulé.
Résultat : le bitcoin s’installe dans le quotidien financier, sans passer par les plateformes crypto classiques. Cela rassure les investisseurs prudents, mais contribue aussi à recentraliser le marché. Les actifs reconnus comme Bitcoin gagnent en légitimité, tandis que les altcoins non réglementés risquent d’être marginalisés.
ETF, institutionnels, altcoins : la crypto change de visage
Vous l’aurez compris, le cycle 2024–2025 ne ressemble à aucun de ses prédécesseurs. Ce n’est plus seulement une affaire de halvings, de bull markets programmés ou de volatilité sauvage : un nouvel acteur a pris le contrôle de la scène — l’investisseur institutionnel.
Depuis l’approbation historique des ETF Bitcoin spot aux États-Unis, un mur de capitaux issus de la finance traditionnelle a déferlé sur le marché. Banques privées, fonds de pension, compagnies d’assurance : ceux qui, il y a cinq ans, considéraient le bitcoin comme un actif marginal y voient aujourd’hui une réserve de valeur stratégique. Loin de l’image libertaire des débuts, le bitcoin s’installe dans les portefeuilles diversifiés au même titre que l’or ou les obligations. Ce basculement modifie en profondeur la dynamique du marché :
Corrélation accrue avec les indices boursiers américains, notamment le Nasdaq
Réactivité instantanée aux décisions de la Fed ou aux chiffres de l’inflation
Rationalisation des flux : les achats via ETF sont lissés, prévisibles, programmés
En somme, l’ère du "tout-volatilité" cède peu à peu la place à une gestion plus prudente, mais aussi moins cyclique. Pendant ce temps, les altcoins — ces milliers de projets qui ont émergé depuis 2017 — traversent leur propre désert.
Aucun nouveau sommet depuis 2021
Des retraits de 70 % par rapport aux plus hauts historiques
Une liquidité éclatée entre une infinité de tokens
Une absence de grandes narratives fédératrices
🔍 Résultat : l’investissement long terme sur les altcoins s’est étiolé. La stratégie dominante est désormais opportuniste : miser sur des rebonds ponctuels à haute volatilité, puis se désengager rapidement. Le court terme est roi.
Dans ce contexte, deux tendances s’installent durablement :
Une raréfaction de l’offre de bitcoin sur les plateformes d’échange. Les institutions achètent, stockent, et ne revendent pas. Les États eux-mêmes s’intéressent à la thésaurisation.
Une volatilité accrue des altcoins, qui peinent à trouver des acheteurs solides face à l’éclatement du marché.
Un bullrun pas comme les autres : nouvelle norme ou faux départ ?
Le bitcoin a bondi de 15 000 à plus de 110 000 dollars en un peu plus d’un an. Une progression remarquable… mais qui ne ressemble en rien aux précédents cycles d’euphorie. Pas de flambée des altcoins, pas de frénésie généralisée, peu de FOMO. Certains y voient un marché atone, encore endormi. D’autres y lisent les signes d’un bullrun structurellement différent, plus lent, plus ordonné, plus mature.
Le marché crypto évolue désormais dans un écosystème radicalement transformé :
Des ETF Bitcoin spot qui canalisent les flux
Un halving déjà pricé par les institutionnels
Des baisse des taux envisagées par les banques centrales
Et une élection américaine où Donald Trump affiche, certes, un discours pro-crypto… mais déçoit déjà par l’ambiguïté de ses annonces
Résultat : un marché plus réactif aux signaux macroéconomiques qu’aux traditionnelles "narratives" internes. L’explosion des altcoins ? Absente. Le storytelling Web3 ? Essoufflé. Le cycle se cherche — et prend son temps.
2025 : les trois catalyseurs à surveiller
À l’aube de la seconde moitié de 2025, plusieurs facteurs pourraient raviver la flamme… ou prolonger le calme avant la tempête :
Ligne politique américaine : si Donald Trump transforme ses promesses crypto en actes concrets, cela pourrait relancer une dynamique institutionnelle. Pour l’instant, les signaux sont mitigés.
Politiques monétaires globales : la moindre inflexion dovish des grandes banques centrales (notamment la Fed) pourrait relancer la prise de risque et faire affluer les capitaux.
Cadre réglementaire : entre encadrement des ETF, législation sur les stablecoins et possible création de réserves publiques en Bitcoin, les États ont désormais un rôle clé dans l’évolution du marché.
Le bitcoin n’est plus l’actif des forums et des devs libertaires. C’est devenu une variable économique à part entière. Sa trajectoire est scrutée par les stratégistes macro, ses corrélations étudiées comme celles du pétrole ou du Nasdaq.
Ce que l’on observe en 2025, ce n’est peut-être pas l’absence d’un bullrun… mais sa réinvention. Moins explosif, plus prévisible. Moins frénétique, plus systémique. Et potentiellement plus durable.
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🎙️ Bitcoin : Trader ou investir, il faut choisir !
Cette conférence date du cycle précédent. À l’époque, on n’imaginait pas revivre un -80 % sur Bitcoin.
Et pourtant, l'avenir nous a prouvé le contraire.
Les grands principes que je partage dans cette vidéo restent plus valables que jamais :
Pourquoi 90 % des traders particuliers perdent
Pourquoi l’investissement long terme gagne (presque) à tous les coups
Le parallèle entre marché actions & crypto
Un rappel utile, surtout en marché haussier 👇
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📊 Le sondage de la semaine : Préférez vous les dividendes ou les rachats d'actions ?
Chaque semaine, sur mes réseaux je te propose de participer à des sondages.
Voici les résultats de celui de la semaine dernière.
N'hésite pas à participer au sondage de la semaine prochaine et à le partager autour de toi pour avoir l'échantillon le plus large possible.
Résultats du sondage sur Twitter puis sur Linkedin.


Cette semaine, je vous ai demandé ce que vous préfériez qu’une entreprise fasse avec son cash : verser un dividende ou procéder à des rachats d’actions.
Vous êtes une majorité à préférer les rachats d’actions, et je vous rejoins pleinement.
Dans la plupart des cas, le dividende est moins efficace sur le plan fiscal. Il génère une imposition immédiate, même si l’investisseur ne souhaite pas récupérer ce cash. À l’inverse, un rachat d’actions réduit le nombre de titres en circulation : cela augmente mécaniquement la part de chaque actionnaire, sans impôt immédiat.
Et si on croit en l’entreprise, c’est souvent un excellent levier pour laisser le temps faire son travail et profiter des intérêts composés.
Mais attention, le dividende garde une place à part dans l’esprit des investisseurs. Il est souvent perçu comme un signal de solidité et reste très attendu par une partie des actionnaires.
Pour certaines entreprises, ne plus en verser signifierait être exclu d'indices ou ETF à dividendes (comme les "Dividend Aristocrats").
Autrement dit : fiscalement, les rachats ont souvent l’avantage.
Mais psychologiquement, le dividende reste un repère rassurant pour de nombreux investisseurs.
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